Shopi run(s) et il aime ça !

Pour une fois que je suis en-tête.

dimanche 10 octobre 2010

Course 02 : 10 km - Tout Rennes court (10/10/2010)

J'avais décidé de participer à cette course d'une part car le club y participait mais également pour tester l'ambiance d'une "grosse" course avec beaucoup de monde. Et pour le monde j'ai été servi. Officiellement 5500 personnes au départ du 10km et 3500 au départ du semi. Délirant !!

Je m'étais fixé l'objectif de descendre en dessous des 48'.

Sur les faits de courses, je serais moins détaillé que la dernière fois, d'une part parce que j'imagine que ça fait ch... la moitié des 3 lecteurs (ce qui n'est déjà pas facile, il faut que l'un de vous accepte de se diviser), mais aussi parce que pour bien des raisons, j'ai été déçu tant par mes performances que par la course elle-même.

En revanche, elle a été riche en enseignements pour les entraînements et les courses à venir.


Concrètement, arrivée le matin vers 9h00. Un monde de fou partout en train de récupérer son dossard (moi c'est déjà fait depuis la veille, je suis d'un naturel prévoyant), ou de discuter. Je suis un peu perdu et espère trouver quelqu'un que je connais. Pour le coup ça sera Claire et Christian. Je pars faire mon échauffement avec Claire (pas facile dans des rues où les voitures circulent encore, où les curieux promènent leur chien en plein milieu et où les autres coureurs vont dans tous les sens).
Je suis emmerdé avec mon coupe-vent (que je garderais d'ailleurs toujours avec moi vu le bordel que semble être le vestiaire) et me dirige vers le départ 25 mn avant. Et là surprise, il y a déjà un monde fou sur la ligne (et sur 200m derrière). Quand je vois le monde qui est arrivé après, je n'imagine même pas jusqu'où allait la foule.

Le départ est donné à 10h, et à 10h10 je savais déjà que la course ne me plairait pas. Avec le monde qui vient de derrière et qui bouscule sans vergogne pour passer (autant pour la grande fraternité des coureurs), ceux qui sont devant et ne savent pas où ils vont, impossible de trouver un rythme stable. Au 2ème km, je n'ai toujours rien stabilisé et il fait lourd (ville pollué, soleil (mais ça j'adore en général) et pas un poil de vent. J'ai les jambes un peu lourdes.

Je commence doucement à trouver un rythme et voila déjà le ravitaillement, où il faut se battre pour récupérer une éponge, une bouteille d'eau et une poignée de raisins secs.

Je fait une aparté rapide : Je ne sais pas si certains d'entre vous savent manger en courant ... moi pas. Ça m'a tué le souffle en 30s.

Je repars, pas forcément ravitailler et en ayant reperdu mon rythme et surtout mon souffle. Je suis plutôt en forme mais j'ai le pressentiment que les prochains km ne seront pas aussi agréable. Mon expérience de la dernière fois m'a appris à reconnaître les signes avant coureurs d'un petit coup de mou et ça ne rate pas dès le 6ème km. J'ai plusieurs explications à ce coup de mou mais je pense que la raison principale est une mauvaise alimentation le matin de la course, ou plutôt de manque d'alimentation. La prochaine fois je tenterais un petit déjà correct et je verrais bien.

Le fait que je ne prenne aucun plaisir sur cette course (trop de monde, trop de bitumes et en pleine ville) ne m'aide pas à me motiver et je pense de plus en plus souvent à marcher. Je me mets sur le côté et baisse de rythme pour essayer de retrouver un souffle. Peine perdu. J'alterne les courses et les marches sur 1 gros km. Je ne pense pas une seule minute à abandonner mais je me dis qu'il faudrait tout de même que je conserve un temps acceptable.

Je me relance une bonne fois et me motive juste à finir. On arrive bientôt au 8ème km et pas de chance on tombe sur une section montante .. et pavée. Les jambes ont mal mais je tiens bon, et sur une petite descente, je retrouve de l'énergie. Je mets tout ce que j'ai pour le finish et je sens que les jambes tournent bien. J'arrive en vue de l'arrivée (interminable) et finis la course en 50'11 secondes (qui seront confirmé par la puce).

Bilan de course : Je suis hors-objectifs mais c'est anecdotique (je ne visais pas le record de France), j'ai encore eu un coup de mou et ça m'inquiète plus mais je pense que mon déficit d'alimentation du matin joue énormément (je verrais donc la prochaine fois si ça résout déjà le souci), je déteste courir en ville, avec beaucoup de monde et sur bitume et là pour le coup ça remet pas mal de choses en question. D'une part mon objectif de l'an prochain de faire un gros marathon international (Stockholm) mais aussi mon envie de monter au semi-marathon.

Donc, résolution à venir, participer à des courses natures (ou avec un gros minimum de sentier) et bien m'alimenter la veille et le jour de courses. J'ai encore du boulot mais bon, je finis 1485ème sur plus de 5000 personnes ... pas trop mal tout de même.

Merci pour votre attention et @ la prochaine fois (j'étudie encore les courses pour choisir la suivante).

2 commentaires:

J'adore l'anecdote du ravitaillement, hors le fait que c'était frugal ... c'est surtout le fait qu'on vous demande de continuer à courir en mangeant. Mais je me doute qu'une pause est impossible. Je me doutais que tu ne t'y plairais pas car tu es fais pour la nature et la solitude au maximum. En pleine ville avec une foule, je me demandais ce que tu fichais là! Mais tu as fini et tenu bon, que demande le peuple?
 
Sincèrement tout le long je me le suis demandé moi-même ... mais je me dis que si je peux être aussi vite gavé sur un 10km, ça devrait encore plus me gaver sur un marathon. Cela dit pour le fun et pour l'expérience je me tenterais tout de même un semi au printemps et un marathon en mai / juin. Mais je pense vraiment que je vais bien plus m'éclater en trail (vu mon passé en montagne notamment).
 

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