Shopi run(s) et il aime ça !

Pour une fois que je suis en-tête.

samedi 2 octobre 2010

Course 01 : 10 km de Chartres-de-Bretagne (19/09/2010)

Et bien voila, première course terminée, premiers objectifs atteints. Je visais moins de 50 mn au 10km, c'est chose faîte, mais nous y reviendrons plus tard.

Machine à remonter le temps, matin même de la course (je vais vous passer la récupération du dossard la veille qui n'a aucun intérêt mis à part le fait d'avoir découvert que je serais le numéro 376 sur 400 - merci papa pour mon nom de famille).

J'arrive donc ce matin là, un peu stressé. La veille nous avons "potassé" l'éveil physique en entraînement histoire de savoir comment être prêt avant la course mais là je ne sais pas trop par où commencer, ni où je vais aller faire mon échauffement.


Heureusement je tombe sur Dominique G (qui soit dit en passant n'a pas du tout les même objectifs que moi vu qu'il vise moins de 36 mn au 10km), qui me propose de nous échauffer ensemble. Je le suis donc sur une partie du parcours de la course et je remarque que d'une part la majeure partie se fera en campagne mais surtout que le tracé est super plat ... et donc super agréable pour les jambes (en théorie). Après l'échauffement allure cool et les traditionnels PPG et accélération, je sens le stress monter d'un cran en me dirigeant vers le départ (bon faut pas exagérer non plus, j'ai déjà été bien plus stressé mais il y a tout de même la petite boule au ventre devant l'inconnu).

A l'occasion d'une photo de club, je retrouve quelques "collègues" qui ont tous leurs petits objectifs, leurs petites méthodes ... et moi je suis un peu perdu. Pour trancher, je décide de me baser sur 2-3 personnes qui semblent avoir les même objectifs que moi ainsi que sur ma montre magique (j'en reparlerais prochainement dans un article sur le matos) qui me donnera l'allure instantané.

Ca y est le départ est donné, et là premier sentiment : c'est le bordel !!
Avec tout ce monde devant soit qui démarre un peu à sa sauce, ceux qui traverse tout en biais (allez comprendre pourquoi) et ceux qui n'ont pas compris que ça démarrait ... j'essaye d'avancer sans écraser 2-3 guiboles au passage et la course commence.
Je suis d'abord les collègues qui ont les mêmes objectifs que moi mais très vite je me rends compte que je préfère y aller à mon allure (en essayant évidemment de ne pas me cramer).
Premier constat : bien que je n'ai jamais réellement couru sur des bonnes distances à cette allure (un peu moins de 5 mn/km) mais uniquement sur piste et en fractionné, le rythme vient plutôt bien (merci Garmin).

Premiers km : Je dois avouer qu'une course, même sans réel enjeu, c'est une atmosphère particulière. J'ai tout d'abord détesté me sentir aussi "seul" (ben oui personne ne nous porte sur son dos) au milieu de tant d'autres coureurs, certainement mon côté agoraphobe. Ce n'est que lorsque j'ai commencé à dérouler et à pouvoir regarder autour de moi, que j'ai remarqué les manifestations de sympathie des spectateurs, les sourires d'encouragement de certains "concurrents" (ou alors étais-ce de la crispation vu que je les dépassais ;-) ). En tout cas, cela m'a fait prendre conscience que nous avions tous un objectif commun : terminer la course, et je me suis senti subitement moins isolé (n'y voyais pas non plus une quelconque communion transcendantale, c'est pas mon truc).

km 05 : C'est donc le coeur léger, et le souffle encore vaillant que je suis repassé par le départ (et l'arrivée). Malgré une petite portion de bitume qui tape dans les jambes, le corps se porte bien, la moyenne est bonne et je décide de pousser un peu la machine (ce n'est pas ma meilleur idée de la journée).

km 06 : Je dépasse du monde et j'ai toujours certains collègues en point de mire (NB : il fait un temps magnifique et pas trop chaud, conditions idéales). Je me dis que si la suite se passe comme cela je n'aurais aucun souci à finir dans les temps.

km 07 : Bizarre, les jambes deviennent lourdes et le souffle n'est plus aussi enthousiaste qu'au début. Je réduis un peu la vitesse histoire de refroidir la machine mais rien n'y fait, je sens le coup de mou arriver (après coup, JY le druide m'a dit qu'il se doutait que j'aurais le coup de mou car je n'avais pas fait assez de fractionné long pour garder le rythme, c'est malin , pouvait pas me le dire avant, j'aurais pas poussé au 5 km). 

km 08 : Le coup de mou est bien là, je me fait dépasser par quelques concurrents que je n'avais plus vu depuis le début mais je m'accroche, j'ai déjà fait 8 km je vais pas lâcher à 2 km du bol de sangria (qui s'avéra dégueulasse mais j'y reviendrais). Régis (collègue du club), me dépasse apparemment en pleine forme, se pose un peu pour me parler et m'encourager (merci Régis) puis fait le trou (bonne chance Régis). Je commence à retrouver quelques sensations en arrivant sur le 9ème km.

km 09 : Ça y est, ça sent la fin et les jambes sont revenues. Le souffle un peu moins mais il ne va pas me faire ch... pour quelques hectomètres tout de même. En arrivant sur le bitume - content de le retrouver celui là pour le coup - je pousse un peu et je repasse quelques concurrents qui avaient "osés" me dépasser tout à l'heure (les impudents). Je vois l'arrivée et une bien jolie jeune femme devant moi (en tout cas de dos). Ça motive à la rattraper mais pas à la dépasser !! (je vais avoir des soucis avec madame à la lecture de mon texte mais tant pis). Par galanterie - ou tout simplement parce que je suis cramé - je la laisse passer l'arrivée avant moi et m'engage dans le couloir de récupération des dossards. Voila ma première course est terminée ... en 48'12. Objectifs atteints et dépassés.

Je passerais sur le ravitaillement de fin de course. La boisson isotonique hyper chimique est dégueulasse (je donnerais ma recette de boisson isotonique maison naturelle dans un prochain article), il n'y a plus de quatre-quarts donc je me rabats sur les quartiers d'orange et de banane, ça fait tout de même du bien.

Je compare les perfs avec les collègues de club, enfin, y a pas vraiment à comparer mais je vais pas faire la fine bouche non plus :-) et on repart pour un petit trot cool de récupération (il a suffit de 10 mn pour que mes jambes me donnent l'impression d'être en ciment).

Bilan de cette matinée, des souvenirs en pagailles, une petite frayeur sur le coup de mou qui me servira de leçon pour la préparation, un joli t shirt bleu flashy (celui de la photo) ... et une belle expérience à renouveler.

La prochaine course prévue c'est "Tout Rennes court" le 10 octobre avec 10 fois plus de monde (sur 10 km à nouveau).

@ bientôt.

1 commentaires:

Ouais madame n'aime pas trop quand son monsieur reluque des fesses autre que les siennes hé hé hé! Je suis certaine que mon fessier d'antillaise est plus sympa (ouais bon ok je ne cours pas, ne fais pas de sport ou si peu sic!). En tout cas sympa ton article, j'ai tout lu d'un trait c'est bon signe! T'arrives à m'intéresse à un sport de cinglé qui n'aiment pas leurs vies lol! Courage pour le "Tout Rennes court" surtout avec la foule que tu va devoir subir sic! Vite vite les raids dans la nature!
 

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